En vertu d’une loi française appelée loi Egalim, toutes les écoles sont tenues de servir au moins un repas sans viande par semaine.
Près des trois quarts (73 %) des écoles maternelles et primaires françaises proposent au moins un repas sans viande par semaine, selon une enquête récente de Greenpeace.
Toutes les écoles françaises sont tenues de servir au moins un repas sans viande par semaine en vertu d’une loi appelée « loi Egalim », adoptée en 2018 et entrée en vigueur en novembre dernier.
La loi Egalim, qui contient une série de mesures, prévoit que les écoles doivent supprimer la viande et le poisson du menu au moins une fois par semaine. Mais l’enquête de Greenpeace suggère que toutes les écoles ne respectent pas cette loi.
Très peu d’informations
Lors de l’annonce de la loi, Greenpeace s’est inquiété du manque d’information pour les écoles, selon la porte-parole Laure Ducos : « Il y a eu très peu d’informations diffusées par le ministère et il n’y a pas eu de décret.
« Il y a donc certaines villes qui pensent que ce n’est pas obligatoire parce qu’il n’y a pas eu de décret, mais ce n’est pas vrai : la loi a été adoptée et il est donc important de rappeler ces obligations ».
Le progrès est réel
Une enquête de Greenpeace 2018 a révélé que 69 % des élèves de l’école primaire n’avaient pas d’autre choix que de manger de la viande presque tous les jours à la cantine. Les données de son dernier sondage montrent donc que « le progrès est réel ». Mais l’organisation caritative indique qu’environ un quart des municipalités ne proposent toujours pas de menus végétariens sur une base hebdomadaire – en d’autres termes, elles « ne respectent pas la loi ».
« Dans les collèges et les lycées, les résultats sont plus inquiétants : 41 % des collèges et 48 % des lycées que nous avons analysés (493 lycées et 415 collèges au total) n’ont pas mis en place l’expérience. Les menus proposés sont moins diversifiés et la part du bio est moins importante : seul un menu végétarien sur dix en contient contre un sur quatre en primaire », a déclaré l’organisation.
« Près d’un an après l’entrée en vigueur de l’expérimentation des menus végétariens, il n’est pas tolérable que certaines communautés ne la mettent toujours pas en œuvre. Il est particulièrement scandaleux que certains conseils départementaux s’opposent ouvertement à la loi et que l’Etat laisse faire ».