Trois mois après le début de la nouvelle année scolaire, comment se portent vos enfants ? L’accent étant mis sur le seul maintien des écoles ouvertes, les mesures des progrès des élèves ont été reléguées au second plan. Et comme le rapporte Olivia Lyons, il n’existe même pas de méthode commune aux écoles pour mesurer la fréquentation scolaire.
Des contrôles de fréquentation différents
Après un entretien de journalistes avec une douzaine de directeurs d’école au sujet de l’assiduité, de l’engagement et des résultats. Chacun déclare essayer de mettre en œuvre ce qui fonctionne le mieux pour ses écoles, et la plupart d’entre eux ont de réelles inquiétudes quant au retard des élèves.
Au niveau des universités, il existe de nombreuses différences dans la façon dont les écoles comptabilisent la fréquentation et l’engagement. Certaines écoles mettent davantage l’accent sur la production de travaux assignés avant la fin de la semaine. Beaucoup n’exigent pas que les élèves allument leur caméra pour des raisons de confidentialité, mais pour cette raison, elles ne peuvent pas dire si un élève est vraiment attentif. D’autres écoles prennent en compte l’assiduité à chaque période et demandent à leurs étudiants de laisser leur caméra vidéo allumée.
Comme toutes les écoles mesurent la fréquentation de manière différente, il est difficile de déterminer si les élèves se présentent. Un élève qui participe activement peut être marqué comme présent dans une école, mais un autre élève qui se connecte sans vidéo et quitte la salle pour jouer à des jeux vidéo sera compté comme présent dans une autre école.
Le second confinement mieux encadré que le premier
Au printemps dernier, lors du premier confinement, l’un des directeurs interrogés déclarait avoir vu beaucoup d’élèves décrocher de leurs cours en ligne. D’autres directeurs ont vu cela aussi, mais dit qu’ils ont mis un terme à cela. « C’est pourquoi nous attendons d’eux qu’ils s’enregistrent. Pour s’assurer qu’ils font bien leur travail. Leur premier emploi est leur éducation, qu’ils soient à la maison ou non », dit-il. Aujourd’hui, nous entrons dans une nouvelle phase de cours à distance qui commence à être très pesante pour les étudiants et il sera donc primordial de mettre en place des solutions de soutien. « Nous commençons à voir les symptômes de notre besoin de commencer à travailler d’urgence sur les structures de soutien aux étudiants. Ces symptômes – l’absentéisme, l’assiduité et l’engagement des étudiants – sont préoccupants. Avec l’apprentissage à distance et hybride, l’absentéisme et les questions plus larges d’engagement des étudiants sont devenus plus importants ».