Les crédits ECTS, comment fonctionnent-ils ?

Afin de davantage développer la mobilité étudiante, ainsi que l’attractivité et la reconnaissance des formations, études, et universités européennes et à l’étranger, 29 pays de l’UE et pays partenaires ont décidés de collaborer pour créer une zone européenne dédiée à l’enseignement supérieur. A noter qu’une telle coopération s’est ancrée dès 1999 suite à la déclaration du processus de Bologne. À ce jour, pas moins de 48 pays engagés ont le soutien total de l’Union Européenne.

De ce fait, c’est dans le cadre d’un tel processus que le système de diplôme en 3 cycles pour l’enseignement supérieur a été mis en place. Soit, plus concrètement, les 3 paliers : Licence (bac+3), Master (bac+5) et Doctorat (bac+8).

En parallèle de cette uniformisation en 3 cycles, le système de crédits ECTS a été instauré (European Credits Transfer System) afin d’assurer la validation des semestres étudias à l’étranger, dans des établissements et pays partenaires de l’UE.

A quoi correspondent ces crédits ECTS ?

Au niveau européen, afin de donner la même valorisation et reconnaissance aux cursus suivis dans les différentes universités et écoles partenaires, la délivrance des diplômes est soumise à la condition de cumul d’un nombre défini de crédits ECTS. L’équivalence du nombre de crédits est associée à un niveau de diplôme, mais également un niveau de connaissances et compétences, ainsi qu’une durée de formation suivie. C’est seulement à la fin de chaque semestre que les crédits ECTS sont délivrés aux étudiants, bien évidemment à condition d’avoir validé les examens.

Pour information, voici l’équivalence des crédits ECTS en fonction des diplômes :

– BTS : 120 crédits

– DUT : 120 crédits

– CPGE : 120 crédits

– Licence ou Bachelor reconnus par l’Europe : 180 crédits

– Master : 300 crédits ECTS (idem pour les programmes Grandes Ecoles)

– Doctorat : 420 crédits  ECTS

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