Une rentrée au coût trop élevé pour valoriser l’accès aux études supérieures

Les études supérieures, même en université, sont de plus en plus onéreuses. Ce qui est clairement un frein pour une catégorie d’étudiants souhaitant entamer un cursus supérieur. Selon le baromètre de cette année de la Fage (premier syndicat étudiant), le coût de la rentrée à venir a augmenté de 2%. La conséquence est précisément la hausse du poste de dépenses dédié aux frais courants (logement, alimentation, etc.). Pour leur part, les frais spécifiques (matériel, mutuelle étudiante, etc.) augmentent également mais à moindre mesure.

Toujours selon la Fage « Le coût de la rentrée est bien trop élevé pour permettre une réelle démocratisation de l’enseignement supérieur. Les familles de classes modestes et moyennes en pâtissent quotidiennement ». En enchaînant « Trop nombreux sont les étudiants dans l’obligation de se salarier pendant leurs études, de renoncer aux soins, à des loisirs ou à une alimentation correcte ».

Toujours dans le même baromètre annuel, la Fage dénonce la situation des nouveaux étudiants extra-européens. Dès la prochaine rentrée à venir, ces derniers devront débourser pas moins de 2770 euros dédiés aux frais de scolarité en 3ème année universitaire et de 3770 en master. Ce qui représente des montants 15 à 16 fois plus conséquents que les autres pays voisins.

A noter que de multiples universités ont fait entendre qu’elles ne suivraient pas cette directive car elles la trouvent injuste, incohérente, et discriminante.

Ce vendredi 16 août, l’Unef (deuxième syndicat étudiant) a aussi enchaîné en annonçant une hausse du coût de la vie universitaire de 2,8% pour cette année. En ligne de mire l’augmentation des loyers, des transports, ou encore des cafétérias universitaires.